Psychothérapies et supervisions - Marc Tocquet, psychologue clinicien, docteur en psychologie, psychothérapeute.

Psychothérapies et supervisions

 

 

Psychothérapie individuelle

 

Pratique libérale de psychologue clinicien et de psychothérapeute à Bois-le-Roi (77) ou par Visio.
N° ADELI 779302025. N° SIRET : 52495837800019.

(Par le passé, psychologue clinicien-psychothérapeute en hôpital public, au CHS de Prémontré puis au Groupe Hospitalier Sud Ile de France).
 

Je travaille, selon les situations, avec :

  • l’Analyse Psycho-Organique.
  • l’Emdr pour des demandes concernant des problématiques traumatiques, notamment les troubles dissociatifs de l’identité (TDI).

 

Qu’est ce que l’Analyse Psycho-Organique ?

Psychothérapie récente, l’Analyse Psycho-Organique permet de travailler les problématiques conjointement par un abord psychique et un abord psycho-corporel.
Élaborée dans les années 1970 par Paul Boyesen, l’Analyse Psycho-Organique s’enracine à la fois dans le champ des psychanalyses (S. Freud, C.G. Jung, S. Ferenczi) et des thérapies psycho-corporelles (W. Reich). Cette méthode allie l’approche analytique avec les mots au travail avec les sensations, le ressenti physique, les émotions, la symbolique corporelle. L’être humain est enfin pris en compte dans sa globalité.
Pour moi, l’Analyse Psycho-Organique est une façon de travailler vivante et vitalisante qui permet au thérapisant de dégager son identité, de mobiliser sa force, d’utiliser des moyens pour transformer les contrats inconscients qui obstruent souvent son existence, peuvent l’inhiber et l’empêcher de réaliser ses potentialités.
L’Analyse Psycho-Organique accorde beaucoup d’importance au respect de la personne, aux valeurs d’authenticité et de créativité. L’analyste psycho-organique établit avec son thérapisant une relation humaine de confiance, chaleureuse, une relation de personne à personne, qui sait ne pas se limiter, sans pour autant les nier, aux dynamiques du transfert et du contre-transfert.
Les séances en Analyse Psycho-Organique durent 50 minutes. Mon approche est clinique, c’est-à-dire à l’écoute de l’originalité de chacun, de la spécificité de chaque histoire personnelle. Je ne suis pas là pour vérifier une méthode.
Je propose aussi des psychothérapies de groupe. Cela peut être en groupe mensuel ou en groupe résidentiel se réunissant alors autour d’un thème spécifique.
Régulièrement, j’organise des stages de "Processus de naissance", sur un week-end à Paris (des informations, des explications, des témoignages sur l’onglet "Stages" de ce site).
Pour une meilleure connaissance de ce qu’est l’Analyse Psycho-Organique, pour apprécier la spécificité et l’efficacité de cette approche, je vous renvoie vers l’ouvrage collectif que j’ai co-dirigé L’Analyse Psycho-Organique. Les voies corporelles d’une psychanalyse, paru aux éditions L’Harmattan en 2015 (le site consacré à cet ouvrage), ainsi que vers un livre que j’ai publié récemment (au printemps 2019), intitulé " Je suis un corps qui pense. Pour une thérapie corps-esprit ", aux Editions Penta.
L’Analyse Psycho-Organique est représentée à la FF2P (Fédération française de psychothérapie et de psychanalyse) et reconnue par l’EAP (European Association for Psychothérapy).

Qu’est-ce que l’EMDR ?

La thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou désensibilisation et reprogrammation par des mouvements oculaires) est une forme de traitement des traumatismes découverte par Francine Shapiro aux États-Unis en 1987.
Initialement utilisée pour le traitement des traumatismes de guerre vécus par les GIs au Viêt Nam, son efficacité est aujourd’hui reconnue pour la résolution des états de stress post-traumatiques (ESPT) tant chez les victimes de conflits de guerre, que dans les traumatismes civils comme les viols, les accidents, les traumatismes liés à la maladie, à des évènements de l’enfance ou familiaux.
Il s’avère actuellement que L’EMDR peut être utilisée comme traitement de tous les évènements indésirables que nous avons été amenés à vivre et qui n’ont pu être traités correctement par le psychisme, ce qui les amène à avoir un effet de trauma ou d’inhibition.
Cette technique a fait et fait encore l’objet de beaucoup d’études (notamment les recherches menées par l’administration américaine chargée des anciens combattants et qui ont confirmé son efficacité) et se trouve très documentée par la littérature scientifique.
Elle est reconnue par l’OMS depuis juillet 2012 et recommandée comme traitement des états de stress post-traumatiques par la Haute Autorité de Santé (HAS) française.

Comment fonctionne l’EMDR ?
Il s’agit, par l’utilisation de « stimulations bilatérales alternées », comme par exemple des mouvements oculaires rapides de droite à gauche ou des tapotements symétriquement sur des parties du corps (comme les genoux ou les épaules par exemple) d’amener naturellement la partie du cerveau appelée le néo-cortex à intégrer des événements traumatiques trop forts pour avoir été intégrés par lui initialement et qui restent bloqués au niveau d’une autre système cérébral, le système limbique ou cerveau émotionnel.
Il est important de souligner qu’il s’agit de la remise en fonctionnement du système naturel de traitement des informations par le psychisme. Beaucoup d’études suggèrent que le traitement pratiqué en EMDR reprend le mode de traitement naturel de l’information qui a lieu pendant le rêve dans la phase de sommeil paradoxal (REM). C’est durant cette phase de sommeil que s’effectue la répartition mémorielle du souvenir, et que l’on observe, d’ailleurs, des mouvements oculaires comparables à ceux utilisés en EMDR.
On pense que ce qui s’est passé durant le traumatisme est un mauvais traitement de l’information traumatique par le cerveau, du fait de la trop grande violence du trauma, d’un moment de vulnérabilité émotionnelle, affective ou physique, d’une sensibilité particulière ou éventuellement de situations traumatiques relativement peu violentes mais répétitives…
Ce traitement s’applique donc préférentiellement à un ou à plusieurs événements traumatiques précis, déclencheurs d’un ensemble de symptômes, comme des phobies, des crises de panique ou de peurs incontrôlées, de l’angoisse, des inhibitions, des insomnies, parfois même des douleurs physiques, etc.
On se rend compte aussi cependant maintenant que l’EMDR est une thérapie à part entière aux effets bénéfiques sur des situations pas nécessairement de nature foncièrement traumatique.

Le traitement a lieu en plusieurs phases qui sont :

  • Une phase où le psychothérapeute recueille ce qu’il en est de l’événement traumatique ou préoccupant et des liens qui peuvent exister éventuellement avec d’autres évènements antérieurs. Il vérifie aussi que le traitement est adapté au patient, ce qui n’est pas toujours le cas.
  • Une phase de préparation du traitement où divers éléments pratiques et modalités du traitement sont expliqués et mis en place.
  • Une phase d’évaluation, notamment de l’émotion et des atteintes de la confiance en soi liés au traumatisme.
  • La phase de traitement proprement dite, dite phase de désensibilisation, qui peut se dérouler sur plusieurs séances.
  • S’ensuivent, après la désensibilisation, des phases d’installation du changement et de vérification que ce changement est bien « installé ».
    Chacune de ces phases ne nécessite pas une séance spécifique. Plusieurs de ces phases sont faites en une seule séance, inversement la désensibilisation peut se faire sur plusieurs séances.

À lire :

  • Des yeux pour guérir : EMDR : la thérapie pour surmonter l’angoisse, le stress et les traumatismes de Francine Shapiro et Margot Silk Forrest (Seuil, 2005).

  • Guérir de David Servan-Schreiber (Pocket, 2005).

  • EMDR, une révolution thérapeutique de Jacques Roques (Desclée de Brouwer, 2003).

À voir :

Déontologie

Je suis membre et signataire du code de déontologie :

 
 

Psychothérapie de couple

 
Je pratique la psychothérapie de couple.
Il s’agit souvent de permettre aux deux membres du couple d’exprimer ce qui ne peut plus ou ne peut pas se dire clairement et cherche à se faire connaître dans des comportements inadaptés.
Retrouver le sens d’être ensemble, comprendre ce que ces comportements ou ces attitudes inadéquats ou violents cherchent à manifester, à exprimer de ce que la personne souhaite, désire, parfois même sans que cela soit très clair pour elle-même.
Qu’est-ce que la personne attend, souhaite de son couple maintenant ? Comment, pourquoi se sent-elle entravée dans ce couple, incomprise ou même annihilée parfois ? Existe-t-il encore un élan, une vision de l’avenir pour elle dans ce couple ? Et si oui quels sont-ils, comment les formuler, les agencer à l’autre, les rendre possibles avec l’autre ?
Qu’est-ce que l’homme ou la femme veulent vivre dans ce couple ? Comment ce couple leur permet-il ou les empêche-t-il de se réaliser pleinement ?

Le psychothérapeute soutient la découverte et l’élaboration de cela, ce qui permet à chacun de formuler des demandes à l’autre, de les énoncer clairement au lieu de les laisse entendre ou de les exprimer de façon détournée ou implicite, avec peu de chances qu’elles soient comprises.
Il s’agit de restaurer une communication ouverte et claire, et de redonner vie ainsi à ce couple lui-même, de retrouver ou de reconstruire le sens de l’union de ces deux personnes.

Ce travail se fait avec l’aide précise du psychothérapeute qui structure les séances, qui ne juge pas, qui ne prend pas parti, qui cherche à ce que chacun puisse s’exprimer et explorer ce qui se passe pour lui-même dans la situation.

 
 

Pratique professionnelle de supervision

 
 Supervisions en présentiel ou par visio.